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Q semi ouverte psycho soc MC - Woltin
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Veuillez expliquer la différence entre une expérience et une étude corrélationnelle et donner un exemple d'une expérience dans un contexte éducatif.
Étude corrélationnelle : étude cherchant à déterminer l'influence d'une variable (variable prédictive) sur une autre (variable de résultat) lorsqu'on ne sait pas manipuler l'une des variables ou qu'il est éthiquement impossible de le faire.
(Variable prédictive et variable de résultat)
Expérience : démarche scientifique permettant de vérifier l'influence d'une variable (variable indépendante) sur une autre (variable dépendante) par la manipulation de celle-ci sur une groupe-test.
(Variable indépendante et variable dépendante ou d'intérêt)
Exemple :
Étude corrélationnelle : Le niveau d'étude des parents influence les compétences dans l'apprentissage de la lecture de leur enfant.
Variable prédictive : questionnaire donné aux parents portant sur le type d'étude et le nombre d'années suivies.
Variable de résultat : test passé aux élèves de 6e primaire sur leurs compétences en lecture ou analyse des résultats du CEB
Recherche expérimentale : Les activités organisées pendant les récréations influencent l'agressivité.
Variable indépendante : activités calmes à caractère non sportif, voire collaboratif : lecture, jardinage, tag à la craie sur tableaux lavables...
Activités plus énergiques à caractère sportif et compétitif : foot, basket, volley...
Variable dépendante : agressivité par les comportements verbaux (insultes, dénigrement,...) ou physiques (pousse, coups, bagarre...)
Veuillez expliquer les deux dimensions fondamentales de la formation d'impression et donner un exemple dans un contexte éducatif concernant comment elles peuvent créer un effet halo.
Il existe deux dimensions principales dans la formation d'impression, ces deux dimensions organisent la façon dont on perçoit les traits de personnalité d'autrui :
-La compétence : Jugement de compétence On juge l'utilité sociale d'un individu.
Exemples positifs : intelligent, travailleur, persistant, déterminé, pragmatique, prudent, persistant, etc.exemples négatifs : Impulsif, paresseux, malhonnête....
-La chaleur (sociabilité) : On juge la désidérabilité sociale d'un individu
exemples positifs: chaleureux, sociable, heureux...
Exemples négatifs: froid, irritable, impopulaire,...
Il existe une primauté de la chaleur (intention d'autrui : me veut-il/elle du bien ou du mal ?) sur les compétences secondaires (capacité d'autrui : est-il/elle en mesure de mettre en œuvre ses intentions ?). Ainsi, on aura tendance à évaluer les compétences secondaires de manière positives pour une personne chaleureuse, et inversement. On observe donc comment les dimensions peuvent créer un effet de halo. Le jugement sur une dimension est lié à un jugement sur l'autre.
Exemple :
Un enfant a toutes ses affaires dans son cartable le premier jour d'école = il est intelligent.
Un élève qui arrive en éducation physique avec le sourire et une attitude positive est forcément motivé par le cours.
Veuillez expliquer la différence entre le biais de confirmation et l'effet Pygmalion et donner un exemple de l'effet Pygmalion dans un contexte éducatif.
Le biais de confirmation fait que les personnes soient davantage attentives aux informations qui confirment leurs hypothèses au propos d'un individu, qu'aux informations qui infirment leurs hypothèses.
Tandis que l'effet Pygmalion est une prédiction créatrice c'est-à-dire que lorsqu'une personne fait transparaitre son opinion sur autrui, la personne concernée peut être amenée à adopter un comportement cohérent avec avec l'opinion de la personne qui « prédit ». La confirmation prend la forme d'une prédiction réalisatrice. L'opinion et l'image que l'on a d'un individu va influencer la manière dont on le traite et les attentes que l'on a vis-à-vis de celui-ci.
Pour le biais de confirmation, il ne faut pas avoir une interaction; par contre cela est nécessaire pour l'effet Pygmalion. En plus, l'effet Pygmalion implique que la cible (p.ex. l'élève) se conforme aux attentes - et donc la prédiction / impression (p.ex. du prof) devient une prédiction créatrice - elle crée ce qu'elle présume.
Exemple :
Le professeur de mathématique est toujours plus strict avec les filles qu'avec les garçons. Pour lui, elles sont moins attentives à son cours. À la fin de l'année, il remarque qu'il avait raison car elles obtiennent de moins bons résultats que les garçons. (Effet de Golem [pygmalion inverse])
Je crois en mon élève. Je sais qu'il excelle. Par conséquent, il excellera.
Veuillez expliquer la similarité entre l'usage des schémas (vous êtes libre de choisir un type de schéma) et l'heuristique d'ancrage et d'ajustement et donner un exemple de cette heuristique dans un contexte éducatif.
Le schéma est un ensemble de représentations liées entre elles (pensées, croyances, attitudes) qui nous permet de comprendre rapidement une personne, une situation, un événement... basé sur cette information. Le concept de schéma cognitif désigne des connaissances élaborées à partir de l'expérience et qui constituent des croyances de base concernant des aspects importants de l'adaptation. On part de l'expérience pour construire une base. (Schéma de la personne, scripts, de soi, du rôle, sans contenu)
L'heuristique d'ancrage et d'ajustement sont des biais cognitifs qui poussent à se fier à l'information reçue en premier dans une prise de décision. Dans la plupart des situations, on accomplit des estimations (le plus souvent numériques) en partant d'une valeur initiale que l'on ajuste, ensuite par ajustement jusqu'à fournir une valeur finale.
Dans les deux concepts, on part d'une représentation directe (les expériences vécues précédemment dans un cas et une ancre dans l'autre) comme base pour s'adapter à d'autres situations similaires.
Les schémas fonctionnent un peu comme l'heuristique d'ancrage dans le sens que souvent ils "ancrent" nos jugements. La différence, c'est que "heuristique" est plus utilisée pour des jugements uniques, tandis qu'on parle plus des "schémas" pour des jugements répétés.
Exemple :
Cette heuristique peut apparaître lorsqu'on demande à un individu de s'évaluer avant d'avoir son propre avis. Nous risquons de nous baser sur l'avis de l'individu pour ajuster notre évaluation.
Veuillez expliquer le lien entre la catégorisation et les stéréotypes et donner un exemple de l'usage de stéréotypes dans un contexte éducatif.
La catégorisation, c'est regrouper un ensemble d'individus qui ont une similarité qui détermine l'appartenance à un groupe social, c'est une caractéristique qui pousse à une considération que des individus font partie d'un groupe. Leur but est de gérer une quantité importante d'informations.
Un stéréotype est une généralisation concernant les membres d'un groupe social. Ce sont des images simplifiées, difficiles à changer, acquises très tôt. Elles ne sont pas fausses en soi mais sont exagérées.
Tous deux fonctionnent sur le même principe de sélection d'une caractère pour identifier un groupe social. Le stéréotype agit de manière inverse. Il faut avoir effectué une catégorisation pour pouvoir utiliser un stéréotype. Il associe une individu à une catégorie en fonction d'un ou plusieurs caractères choisi.s.
Exemple :
Un enseignant utiliserait le stéréotype du sexe envers ses élèves en s'attendant à ce que les garçons soient plus performants en mathématiques ou en sport que les filles, ou que les filles soient plus performantes en français, lecture ou en éducation artistique que les garçons.
Veuillez expliquer les dimensions de la théorie de l'attribution des performances (Weiner, 1979, 1985) et donner un exemple de comment ces dimensions permettent d'expliquer un échec à l'école.
Il existe 3 dimensions à l'attribution des performances à prendre compte pour expliquer un comportement.
Le locus : est-ce que la performance est causée par l'individu (interne) ou par la situation (externe) ?
La stabilité : est-ce que les causes sont modifiables (instables) ou non (stable) ?
La contrôlabilité : est-ce que la personne pourrait agir autrement ? Oui (contrôlable) non (incontrôlable)
Chaque combinaison influencera les émotions et la motivation pour les prochains apprentissages.
Exemple : J'ai réussi mon examen de psycho soc car
I - I - I : j'avais tellement peur d'échouer que j'ai avalé un tube de vitamines le matin même.
I - I - C : j'avais tellement peur d'échouer que j'y ai travaillé jour et nuit.
I - S - I : j'avais étudié d'arrache-pied pendant 1 semaine.
I - S - C : j'avais relu le cours fréquemment et posé mes questions au prof.
E - I - I : le prof m'aime bien.
E - I - C : le prof croit en mes capacités futures et ne veut pas me freiner.
E - S - I : le prof a réalisé un examen très facile.
E - S - C : le prof avait donné touts les outils nécessaire pour y arriver.
Veuillez expliquer la menace du stéréotype et donner un exemple dans un contexte éducatif.
Dans la catégorisation sociale en vue de se construire une identité sociale, la menace du stéréotype est que les personnes stigmatisées connaissent le stéréotype négatif utilisé par l'autre groupe pour les juger et les traiter en fonction de ce stéréotype.
Exemple :
Lors qu'un élève primo-arrivant ne maitrise pas encore la langue de l'enseignement, les autres élèves pourraient le stigmatiser en le critiquant et lui disant qu'il va échouer.
Lors du choix d'option pour les filières dans l'école secondaire, les individus pourraient être stigmatisés par les stéréotypes genrés liés aux différentes options : couture, cuisine, art pour les filles, sports, sciences pour les garçons.
Féminisation du métier
Identité de l'enseignant face au monde extérieur
Veuillez expliquer la différence entre la motivation de l'auto-vérification et la motivation de l'auto-amélioration et donner un exemple pour chaque motivation dans un contexte éducatif.
La motivation à l'auto vérification est une motivation à stabiliser l'image de soi en cherchant à obtenir des infos qui confirment et vérifient l'image de soi.
La motivation à l'auto amélioration est une motivation à améliorer, développer l'image positive de soi.
Elle peut intervenir par la motivation à l'auto-affirmation lorsque l'individu tente d'affirmer son image positive de manière flagrante ou subtile.
Exemple :
Auto-vérification : un élève demande à son professeur un feedback sur une tâche afin d'être sûr de sa compétence.
Auto-amélioration : un élève demande à son professeur un feedback sur une tâche afin d'améliorer celui-ci pour qu'il soit bon.
Auto-affirmation : un élève demande d'afficher son travail car il sait qu'il est doué.
Veuillez expliquer l'erreur fondamentale de l'attribution et donner un exemple dans un contexte éducatif.
C'est quand l'observateur donne trop d'importance aux caractéristiques internes de la personne au détriment des caractéristiques externes, situation, contexte, environnement.
On fait intervenir le modèle des 3C
- L'observateur catégorise en donnant du sens à la conduite.
- Il caractérise en inférant les traits susceptibles de correspondre.
- Il corrige en prenant en compte les contraintes contextuelles et environnementales.
Exemple :
Lorsqu'un élève échoue à une épreuve, l'erreur fondamentale serait d'attribuer cet échec aux compétences seules ou à d'autres traits de l'élève sans tenir compte de la situation environnante.
Veuillez expliquer les différences entre les personnes avec un focus sur la promotion et celles avec un focus sur la prévention (Higgins, 1997, 1998) et donner un exemple de comment les motiver dans un contexte éducatif.
Les personnes avec un focus sur la promotion développent des processus de savoirs et de connaissances ainsi que des comportements pour atteindre des buts tout en maximisant les gains et les avantages. Elles sont motivées par une besoin de croissance, sensibles à la réussite, traversées par des émotions excitantes. Elles développent des comportements d'approche.
Les personnes avec un focus sur la prévention développent des processus de savoirs et de connaissances ainsi que des comportements pour atteindre des buts tout en minimisant les pertes et les désavantages. Elles sont motivées par un besoin de sécurité, de sureté, sensibles à la perte et l'échec, traversées par des émotions calmes, de prudence. Elles développent des comportements d'évitement.
Exemple :
Dans un établissement scolaire, en période de réflexion sur la mise en place du plan de pilotage, le directeur d'établissement demande à ses collègues enseignants leur vision du développement : une vision compétitive ou sécuritaire.
La conception générale du plan de pilotage pourrait être perçue comme compétition en se comparant avec les autres écoles. Les enseignants peuvent déterminer des objectifs pour apporter des gains à l'école ou des objectifs qui vont stabiliser limiter les contraintes et les effets négatifs.
Veuillez expliquer la différence entre l'influence normative et l'influence informationnelle en donnant des exemples pour chacune dans un contexte éducatif.
L'influence normative dans la prise de décisions se porte sur le caractère social et renvoie à la composition socio-émotionnelle. L'individu cherche à correspondre aux normes sociales du groupe. Elle est influencée par un membre du groupe à qui ont veut plaire et par qui on ne veut pas être sanctionné. La tâche qui résulte de cette influence porte sur le jugement et ne sont pas clairement définies.
L'influence informationnelle dans la prise de décision se porte sur le contenu et renvoie à la recherche des informations pour décider et conclure. L'opinion individuelle est prise en compte comme étant une compétence ou un manque de critère. La tâche qui résulte de cette influence porte sur le raisonnement et est clairement définie.
Exemple :
En classe, l'influence normative est présente lorsque les élèves qui se sentent plus faibles attendent que les élèves qui sont estimés plus compétents aient répondu afin de donner leur avis pour éviter une critique ou être reconnus par les pairs.
Dans une équipe éducative, l'influence informationnelle est présente lorsque les enseignants adaptent leur point de vue car ils ont été convaincus par l'argumentation d'autrui.
Veuillez expliquer la paresse sociale et donner un exemple pour une piste d'intervention (qu'est-ce qu'on peut mettre en place) pour la diminuer dans un contexte éducatif.
La paresse sociale est un phénomène inconscient et imperceptible lié à la présence d'autrui. Les performances individuelles au sein du groupe sont moindres que si elles étaient cumulées. L'individu se repose sur la présence et les forces d'autrui. Elle est aussi plus présente dans des grands groupes que dans des petits groupes.
Exemple :
5 pistes d'interventions sont possibles.
- Rendre la contribution de chacun identifiable au sein du groupe afin que la contribution personnelle ne soit pas noyée dans la contribution groupale.
Lors de la réalisation d'une fresque collective, afficher le nom de chaque participant sur la pièce apportée au travail.
- Minimiser le parasitisme en créant des plus petits groupes ce qui rendra la participation individuelle indispensable au groupe.
Lors de réflexions d'équipe sur la réédition du règlement de l'école, organiser des groupes de 4-5 enseignants afin de permettre à chacun de donner son avis et de se faire entendre.
- Fixer des objectifs de performances légèrement exigeants. Ils doivent être concrets, réalisables. Cela augmentera la motivation individuelle.
Pour réussir un travail de défis mathématiques, l'enseignant précise que l'objectif sera atteint s'ils obtienne un minimum 80% de réussite. Cet objectif clair est plus rentable que l'objectif « faire de son mieux ». Tout le monde y participera à son niveau avec l'obtention minimal de cet objectif.
- Augmenter l'implication personnelle en valorisant l'expérience (ce que je peux apporter au groupe) et en personnalisant les conséquences (ce que le travail m'apportera).
Le chef d'établissement demande à ses enseignants de réfléchir à ce que leur ancienneté peut apporter au travail prévu et annonce ce que le produit de ce travail leur apportera pour la suite.
- Augmenter l'identification au groupe en donnant un nom de groupe (vive la « Suite royale ») pour développer le sentiment de fierté.
Même sans compétition, l'identification et le développement du sentiment d'appartenance au groupe incite chaque individu à donner le meilleur de soi-même pour permettre au groupe d'avancer et de réussir.
Veuillez expliquer la polarisation de groupe et donner un exemple dans un contexte éducatif.
C'est l'accentuation de la tendance initialement dominante du groupe qui devient plus extrême au sein du groupe et individuellement.
Exemple :
Cela arrive souvent quand on arrive dans un groupe déjà formé. Nouvel enseignant dans une équipe éducative.
L'opinion de l'individu sera influencé par la tendance générale du groupe.
Veuillez expliquer l'effet du mouton noir / brebis galeuse et donner un exemple dans un contexte éducatif.
L'effet du mouton noir correspond à la perception d'une personne comme proche d'un autre groupe. Cette personne est alors plus détestée que les membres de ce groupe. L'évaluation est sévère et négative. Cette personne s'éloigne de l'identité de son groupe et est perçue comme un menace envers l'identité du groupe.
Exemple :
Un enfant inclus dans un groupe sera jugé durement par le groupe parce que son comportement ne correspond pas aux règles identitaires du groupe.
Même chose avec un collègue qui ne respecte pas les normes identitaires de l'équipe éducative, les collègues le jugeront et le critiqueront sévèrement afin de le faire réintégrer le groupe et son identité.
Veuillez expliquer les éléments d'une situation qui selon le modèle de contingence du leadership (Fiedler, 1971) déterminent quand un leader devrait être plutôt orienté vers les relations ou plutôt vers la tâche. Veuillez les relier à une situation dans un contexte éducatif.
Un leader adapte son leadership en fonction de 3 facteurs :
- Les rapports affectifs entre lui et les membres du groupe.
- La structure de la tâche montrant la clarté des objectifs.
- Le pouvoir du leader indiquant les moyens et les types de récompenses et de sanctions qu'il détient.
Lorsque le leadership de laisser-faire est orienté vers les relations, la productivité est inversement proportionnelle à sa présence dans la réalisation de la tâche. Il n'a que peu d'interventions dans les prises de décisions du groupe.
Lorsque le leadership démocratique est orienté vers la tâche, la productivité est haute même en cas d'absence du leader. Les objectifs ont été clairement établis et décidés avec l'ensemble du groupe. Ils sont donc réalistes. Il n'y a pas de crainte de sanction car le groupe prend les décisions ensemble.
Exemple :
La classe de 6e souhaite organiser un souper raclette et une exposition sur le séjour en classe de neige qu'ils auraient pu vivre si la Covid-19 n'était pas présente. Avec leur instituteur, les élèves ont établi toutes les tâches qu'il y avait à faire. Les répartitions entre les différents groupes ont été discutées en mettant en avant les compétences de chacun. Le calendrier et les tâches intermédiaires en vue d'une évaluation sont clairement définies. Tous les élèves sont en accord avec le projet. Dans ce cas, le leader, l'enseignant, peut se concentrer sur les bonnes relations entre les membres du groupe car chacun sait ce qu'il a à faire.
Veuillez expliquer les quatre conditions, proposées par Allport (1954), pour un contact optimal entre des groupes, en donnant un exemple pour chacune de ces conditions dans un contexte éducatif.
1. Statuts égaux
2. Coopération
3. Pour atteindre le même but
4. Les contacts sont soutenus par les autorités supérieures.
Exemple :
Activité de bataille de livre (grande quantité de livres à lire sur une année scolaire pour réaliser un concours de lecture en fin d'année).
Chaque groupe aura lu une partie de la collection.
Les enfants sont amenés à coopérer pour répondre au maximum de questions
Les enseignants encouragent, soutiennent les interactions et les motivent.
Veuillez expliquer les idées/concepts qui forment la base de l'intervention classe « puzzle » de Aronson et collègues (1978) et l'illustrer avec un exemple dans un contexte éducatif.
La classe puzzle est un concept d'apprentissage coopératif pour réduire les préjugés entre groupes.
Concept de base
Petits groupes de 5-6 élèves
Contenu d'apprentissage divisé en plusieurs parties
Chaque partie est donnée à 1 élève qui devient responsable de la transmission et l'apprentissage de ce savoir au sein de son groupe.
Chaque individu devient l'expert de son apprentissage pour les autres membres du groupe. (Identité saillante du groupe)
Mélange des groupes pour présenter sa partie aux autres. Mise en avant des identités saillantes de chacun pour réaliser l'apprentissage et atteindre le but commun.
Exemple :
Reconstitution d'un texte injonctif d'une règle d'un nouveau jeu acquis par la classe.
Chaque membre devient expert de sa partie de règle du jeu.
Le but commun étant de parvenir à jouer ensemble.
Veuillez expliquer la suite des étapes successives pour réduire des préjugés proposés par Pettigrew (1998) en donnant un bref exemple pour chaque étape dans un contexte éducatif
Après avoir réuni un maximum des conditions suivantes :
Mettre tous les membres des groupes sous le même statut.
Engager à la coopération pour obtenir les mêmes buts.
Les contacts sont soutenus par les autorités.
Les étapes proposées pour réduire les préjugés sont :
La décatégorisation et personnalisation des individus lors du contact initial
pour réduire les saillantes entre catégories.
Différenciation mutuelle lors du contact établi
prendre en considération les saillances, utiles, à la réalisation de la tâche commune.
Recatégorisation du groupe uni
Amélioré la perception mutuelle d'appartenance au même groupe,
Effets positifs
Les anciennes saillances sont réduites et les nouvelles mises en avant.
Une nouvelle identité de groupe est née.
Exemple :
À la rentrée prochaine, une école accueille 5 nouveaux collègues suite au départ à la pension des anciens.
L'arrivée des nouveaux et mal perçue par les collègues restants. Les préjugés fusent de part et d'autres : conservatisme, « révolutionnaire », etc.
Le directeur organise des groupes de travail sur le projet d'établissement en mélangeant les enseignants chevronnés et nouveaux.
Ils ont tous les mêmes titres d'enseignement. Il n'y a pas de différence saillante à ce niveau-là. (Décatégorisation).
Lors des travaux en petits groupes, les saillances de chacun sont mises en avant comme moyen pour arriver au même résultat. La vision nouvelle et l'ancienneté se complètent pour améliorer la vie des élèves à l'école.
Au final, le nouveau projet d'établissement est établi. Les anciens comme les jeunes se sentent intégrés à ce projet. Ils font maintenant partie de la nouvelle identité du groupe d'enseignants.
Veuillez expliquer ce qu'est la menace symbolique et la menace réaliste selon Stephan & Stehan (2000) et donnez un exemple pour chacune dans un contexte éducatif.
La menace réaliste concerne les réalités tangibles du groupe : le bienêtre économique, la survie...
La menace symbolique concerne la compatibilité des valeurs d'un groupe avec celles de son propre groupe.
Exemple :
Crainte de menace réaliste à l'école :
Un nouvel enseignant hésite à accepter un poste dans une école d'un quartier défavorisé. Il craint pour sa sécurité car il a déjà entendu des faits d'agressions envers des enseignants dans ce quartier.
La menace symbolique à l'école :
L'association de parents d'une école catholique critique le fait que l'école supprime le porc dans les cantines pour respecter les convictions religieuses des élèves musulmans. Cela leur parait une atteinte à leurs propres valeurs catholiques.
Veuillez expliquer les stéréotypes, les préjugés et la discrimination ainsi comment ces concepts sont liés et veuillez les relier à une situation dans un contexte éducatif.
Les stéréotypes sont des croyances, des images mentales, souvent négatives envers les membres d'un autre groupe. Ils peuvent être appris très tôt par reproduction des modèles de l'environnement proche (les parents, la famille, les pairs...). Ils ne concernent cependant pas tout le groupe mais il y a une forte probabilité de les rencontrer dans ce groupe.
Les préjugés sont des sentiments nourris pas ces croyances à l'égard des individus d'un autre groupe. Ce sont des évaluations provenant d'un manque de connaissance des traits identitaires de l'autre groupe.
La discrimination est le comportement induit par ces croyances et sentiments sur les membres d'un autre groupe. Ce comportement peut être flagrant ou subtil. Les effets sont majoritairement négatifs.
Exemple :
Une classe va accueillir une nouvelle élève africaine. Les stéréotypes fusent dès l'annonce de l'arrive de l'élève.
« Les africains ont une odeur corporelle particulière. Ils ont un accent prononcé. Ils sont intellectuellement faibles et bons en sport. Ils sont forcément pauvres. »
L'école se trouve dans un petit village belge. Il n'y a aucun africain. Tous les élèves s'accordent à dire qu'elle n'arrivera pas à s'intégrer dans la classe et à suivre les cours.
Dans les semaines qui suivent, la nouvelle élève n'est pas intégrée et se sent rejetée des autres. Ils se moquent de son look, de son accent et accentuent les traits caricaturaux.
Veuillez expliquer comment le transfert d'excitation (1979) peut augmenter l'agression et donner un exemple dans un contexte éducatif.
Un haut niveau d'excitation (fréquence cardiaque, tension artérielle élevée, tremblements musculaires,...) dû à une activité physique peut entrainer de l'agressivité : un élément « déclencheur » pousse à l'expression de cette excitation sous forme d'agressivité.
Exemple :
Boire 5 cafés amène un haut niveau d'excitation (fréquence cardiaque, tremblements, ...). Si un élève a à ce moment-là un comportement négatif je vais être plus agressive que si j'avais bu de l'eau. On observe alors un transfert d'excitation.
En période d'examen à la FOPA, les enseignants sont constamment soumis au stress de la gestion de leur planning et de leur classe. Si un parent d'élève vient émettre une critique sur l'évaluation d'un travail qu'il estime injuste pour son enfant, l'enseignant se sentant agressé peut développer un comportement plus agressif en réponse à ce parent qu'en période tranquille sans FOPA.
Veuillez expliquer comment les media (télévision, jeux de vidéo) peuvent augmenter l'agression selon la perspective du neo-associationisme (Berkowitz, 1984) en donnant un exemple dans un contexte éducatif.
Le fait de voir dans les médias des images violentes devrait engendrer une agressivité accrue. Par la suite s'il y a un rappel de cette violence (image, comportement...), cela provoquera une réaction appelée "amorçage" et donc plus de probabilité de se comporter manière agressive.
Exemple :
Après un week-end passé à jouer sur Fortnite (jeu où il faut tuer les gens non-stop), Kevin se dispute dans la cour de récréation avec Dylan. Sa réaction est complètement disproportionnée car le fait d'avoir joué aux jeux vidéos tout le week-end et d'avoir été confronté à des images violentes plusieurs heures amène chez lui un comportement beaucoup plus agressif.
Veuillez expliquer comment les élèves apprennent l'agression lors de l'observation de modèle et donner un exemple de cet apprentissage social (Bandura, 1997) dans un contexte éducatif.
Le contrôle de l'impulsivité et de l'agressivité dépend de l'apprentissage reçu.
Il passe par les étapes - d'acquisition d'une suite de comportement,
l'instigation/l'incitation des actes
et le maintien de ceux-ci.
Tout cela peut se faire de manière directe ou indirecte.
Il y a aussi d'autres facteurs hormis l'expérience à prendre en compte :
le renforcement positif ou négatif des comportements,
la présence ou non d'une sanction
et des facteurs environnementaux, sociaux et cognitifs.
Exemple :
À la maison, Charles-Hubert voit souvent son père dominant sa maman par des remarques désagréables sur son rôle de femme au foyer. Sa maman acceptant ces remarques sans broncher. Charles-Hubert apprend très tôt qu'il peut avoir le droit de rabrouer les filles : sa petite sœur mais aussi ses camarades de classe.
Veuillez expliquer les facteurs qui contribuent à l'effet d'observateur, et les appliquer à un exemple dans un contexte éducatif.
- Remarquer qu'un évènement demande de l'aide de quelqu'un. On ne se rend pas toujours compte de la présente d'autrui.
- Interpréter que la situation demande une intervention urgente.
- Se sentir responsable. Oser engager sa compétence.
- Agir en conséquence.
Si les 3 premiers facteurs ne sont pas pris en compte, il n'y aura pas d'intervention.
La présence sociale,
l'inhibition
et l'influence sociale sont aussi d'autres facteurs favorisant l'effet d'observateur.
Exemple :
Un élève fait une chute dans le parc de l'école.
Les autres élèves étaient préoccupés par leurs relations sociales et n'ont rien remarqués.
Certains l'ont vu mais n'ont pas estimé que la situation était grave. C'était juste une chute.
D'autres l'ont vu mais ne savaient pas ce qu'ils pouvaient faire.
Des élèves ont remarqué que personne n'intervenait et ne se sont pas engagés.
Deux derniers sont venus porter leur secours. Le second s'est engagé parce que un élève a donné l'impulsion.
Veuillez expliquer comment le comportement pro-social est appris par les enfants en donnant des exemples de ce qu'un prof peut faire/mettre en place pour augmenter ces comportements.
Il y a 3 façons de socialiser les enfants aux comportements pro-sociaux dans le but de les apprendre.
Donner l'injonction de le faire
Utiliser le renforcement positif lorsqu'il a été fait
Se baser sur des exemples de comportements vus en vrai ou dans les médias
Exemple :
Demander aux enfants d'aider les nouveaux élèves arrivant en 1e primaire à se repérer à l'organisation de l'école.
Observer le comportement des élèves et les féliciter lorsqu'ils ont eu un comportement d'aide ou altruiste.
L'enseignant peut montrer les exemples dans des situations fictives ou réelles d'activités de classes.
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